Rebattre les cartes blanches

Je consulte Louis Touboul depuis une dizaine d’années, dans son cabinet de l’hôpital Saint-Joseph à Paris. Il m’a proposé d’exposer mon travail plastique dans le cabinet qu’il partage avec trois professionnelles de santé, à Argenteuil.

La proposition était d’une rare ouverture : carte entièrement blanche m’était donnée – qu’il s’agisse des œuvres accrochées, des modalités de leur accrochage, du début, de la fin ou encore des évènements venant ponctuer le temps de l’exposition. Pareille liberté se chérit.

Le lieu a une existence propre, que je veux respecter – en le découvrant à l’occasion du vernissage de l’exposition photo de Louis au début de l’été, je m’y suis sentie bien. Le lieu fait partie du soin que l’on vient y chercher : cela m’oblige.

Sur ses murs, des images précèdent les miennes : mes oeuvres les accompagneront, dialogueront avec elles - et le temps de l’exposition fera son œuvre !

Des œuvres viendront, partiront, seront remplacées par d’autres, pour un dialogue en continuelle évolution avec celles du cabinet, chacune avec son medium propre (les photographies du cabinet, mes aquarelles et vitraux), chacune singulière et pourtant « parlant » d’une seule et même voix – celle de l’humanité.

L’exposition a commencé en septembre – nul ne sait à ce jour quand elle prendra fin ! Le samedi 30 novembre, à partir de 15 heures, je serai présente au cabinet pour vous accueillir et, de 18 à 22 heures, un vernissage aura lieu, en compagnie de l’équipe du cabinet.